Les Quatre de Agatha Christie
( The Big Four)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : (50 440ème position).
Visites : 8 481 (depuis Novembre 2007)
Très bon mais bizarrement méconnu...
A la première lecture, l'oeuvre a tout pour enchanter. Elle nous conduit de péripéties en péripéties et révèle avec beaucoup de détails la relation attachante entre le détective et son ami Hastings. Ce dernier joue enfin le premier rôle; cela ne peut que combler le lecteur qui s'identifie à lui (moi par exemple). Poursuivant la plus grande organisation criminelle du monde, nos deux héros affrontent mille dangers alors que Poirot est souvent tenu en échec.. son triomphe n'en sera que plus grand! Le roman procure beaucoup de plaisir avec sa dimension "aventures". Agatha Christie s'est toujours intéressée aux histoires d'espionnages qui ont servi de cadres à certains de ses livres.. à mon humble avis, il ne s'agit pas du meilleur de la "Duchesse de la Mort", plus géniale dans le crime familial, le huis clos: ses personnages gagnent alors en profondeur et en vérité.Mais l'amitié Poirot-Hastings est joliment restituée dans "les Quatre",cela mérite bien quatre étoiles!
Les éditions
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Les Quatre [Texte imprimé] Agatha Christie trad. nouv. de Gérard de Chergé
de Christie, Agatha Chergé, Gérard de (Traducteur)
Librairie des Champs-Élysées / Le Masque (Paris. 1927)
ISBN : 9782702421932 ; 5,55 € ; 16/10/1991 ; 214 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (6)
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Un peu gros quand même
Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 23 février 2017
Les Quatre n'est pas avare en action. J'ai eu un peu l'impression de me retrouver devant un vieil épisode de la série James Bond. Avec ses bons comme ses mauvais côtés : lieux exotiques, méchants haut en couleur, scénario de série B voire Z, coups de théâtre incessants mais un peu trop téléphonés à mon goût à force de vouloir tirer sur la corde.
L'espionnage, je pense que ce n'est pas trop le domaine de prédilection de la vieille romancière. Sans doute a-t-elle voulu à certains moments dans sa carrière varier les plaisirs. Moi, je la trouve plus douée pour décrire la campagne et la haute société anglaise avec vieux secrets de famille remontant à la surface que pour parler géopolitique et avenir du monde.
Le complot… façon Agatha-Christie.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 72 ans) - 2 janvier 2017
A un (et demi) contre quatre
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 21 septembre 2014
Très décevant pour un Agatha Christie
Critique de Fabienne (, Inscrite le 12 septembre 2004, 45 ans) - 15 mai 2006
Je ne sais pas si Agatha Christie a voulu faire un roman d'espionnage ou un roman policier classique, mais qu'on le classe dans l'une ou l'autre des catégories, à mon avis c'est raté.
Roman d'espionnage ? Mais il n'y a aucun élément du roman d'espionnage, sauf cette histoire de 4 super-criminels qui voudraient dominer le monde. Pourquoi ? Comment ? Personne n'en sait rien et de toute façon Poirot ne cherche pas à les combattre sur ce terrain-là, mais sur son terrain préféré des enquêtes criminelles, les 4 devant sans arrêt assassiner des personnes au courant de leurs activités.
Il s'agirait donc d'un roman policier classique ? Ou comme le dit Alicia d'une série de nouvelles policières ? C'est en effet dans cette catégorie que je situerais plutôt "les quatre". Mais je trouve,comme Pendragon, que ces nouvelles sont ratées. Enfin, je ne vous refais pas l'histoire du boucher ou du curare décrits par Pendragon.
De manière générale, je trouve qu'il n'y a aucune crédibilité dans ce roman. L'idée du groupe des "Quatre" est assez ridicule à mon goût ; la manière dont l'enquête avance est une succession de coups de théâtre sortis d'on ne sait où.
Le type qui rentre chez Poirot par la fenêtre pour tout lui raconter sur les "quatre" au moment même où celui-ci révélait à Hastings s'y intéresser (Mais comment Poirot a-t-il connu l'existence des "Quatre" alors que pratiquement personne n'est au courant de leur existence, nous ne le saurons jamais), voici un exemple parmi tant d'autres de ces coups de théâtre invraisemblables.
Bref, je ne pensais pas être un jour aussi sévère avec un roman d'Agatha Christie, moi qui aime beaucoup son oeuvre.
ça poirote du début à la fin...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 5 février 2006
Aujourd’hui, voilà qu’un Agatha me tombe entre les mains, je le lis et, bon sang, quelle déception ! Bien sûr c’est toujours aussi facile à lire, mais que de simplicité ! Que c’est linéaire ! Rien à voir avec les retours et les méandres d’un Harlen Coben !
Jugez plutôt : un meurtre est commis, Hercule Poirot trouve un gigot encore légèrement congelé sur la table de la cuisine, nous sommes en été, nous sommes lundi et le boucher ne fait sa tournée que le mercredi et le vendredi… donc, c’est un faux boucher qui est passé et qui est le coupable ! Et de plus, quoi mieux que le sang pour maquiller le sang !? Un peu simple, non !?
Une autre ? Poirot et son ami Hastings sont prisonniers de leur ennemi, ligotés, ils ne vont pas tarder à passer de vie à trépas. Poirot demande une dernière cigarette et son ennemi la lui donne bien obligeamment et là, Poirot, la cigarette au bec, n’oubliez pas, de dire « hé, hé, hé, ce n’est pas une cigarette, c’est une mini sarbacane avec une flèche au curare, détachez-nous ou je vous la fiche dans le cou ! ». Vous avez déjà essayé de dire cela avec une cigarette pointée vers quelqu’un ? Sans compter que le curare est un poison liquide, qu’il sèche donc et qu’il ne doit être enduit sur la flèche que fort peu de temps avant l’utilisation, et qu’un bon vieux Browning est quand même plus précis et plus rapide, mais bon…
Il y en a d’autres, mais je trouvais cette dernière tellement significative que je vous en ferai grâce…
Bref, ce n’est certes pas celui-ci que je vous conseillerais. Cela dit, peut-être est-il un peu particulier puisque Poirot se bat contre une organisation (« les quatre », d’où le titre), il n’y a donc pas à proprement parler d’enquête et d’indices à accumuler…
Enfin, …
les quatre
Critique de Alicia753 (, Inscrite le 30 août 2005, 40 ans) - 31 août 2005
On ne s'y ennuie pas une seconde, les rebondissements se succèdent à un rythme effréné qui rappelle celui des "serials" du muet (je crois d'ailleurs que le livre a été écrit dans les années vingt). Tant et si bien que chacun des chapitres relatant une aventure pourrait quasiment passer pour une nouvelle. De fait, l'atmosphère qui règne est différente des autres enquêtes de Poirot qui privilégient d'ordinaire le resserrement de l'action ainsi qu'un nombre restreint de personnages, de "characters" au sens propre du terme. On est ici moins dans le récit policier que dans le roman d'aventures, un véritable feuilleton livresque.
Cela dit Poirot reste Poirot, et ses rapports avec le Capitaine Hastings restent toujours aussi attachants.
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